Sampdoria


Repères historiques

L'âge d'or de la "Samp" s'est sans conteste déroulée durant le milieu des années 80 jusqu'au milieu des années 90. Impulsé par l'incontournable duo Roberto Mancini - Gianluca Vialli, la Sampdoria remporte son premier Championnat d'Italie et quatre coupes d'Italie. Sur le plan européen, le club doit se contenter d'une victoire en Coupe des coupes 1990, échouant à la dernière marche en finale de Coupe des clubs champions 1992 face au FC Barcelone. En quelques années, la Sampdoria de Gênes se fait un nom au niveau italien et surtout européen, en construisant année après année une équipe solide et compétitive. Le départ de Gianluca Vialli vers la Juventus durant l'été 1992 marque la fin de l'heure de gloire de la Samp malgré une victoire en coupe d'Italie de football en 1994, dernier trophée remporté par le club.

La Sampdoria de 1946 à 1979

La Sampdoria de Paolo Mantovani (1979-1993)

La construction de l'équipe se poursuit en 1984 avec Graeme Souness le milieu de terrain international écossais du Liverpool FC. Il remplace Liam Brady qui file à l'Inter. Un jeune défenseur du nom de Moreno Mannini arrive également et va rester au club pendant quinze ans. Mais la meilleure affaire de cet intersaison est le recrutement de l'attaquant de l'US CremoneseGianluca Vialli. La Sampdoria vient de mettre en place un duo d'attaquant qui fera son bonheur pendant huit ans Mancini-Vialli, surnommés en italien I Gemelli del Gol (les jumeaux du but) et parfois ironiquement pendant les périodes d'inefficacité combinée, I Gemelli non Gol (le jumeau sans but). Ces arrivées permettent au club de poursuivre sa progression avec une quatrième place en championnat, à deux points du deuxième le Torino. L'événement de cette saison est pourtant la première participation du club à une finale de coupe. C'est en coupe d'Italie face au Milan AC. La match aller au Stade Giuseppe-Meazza se déroule parfaitement bien puisque les génois s'imposent 1-0 sur un but de Graeme Souness à la 24e minute de jeu. Lors du match retour la Sampdoria s'impose 2-1 grâce à des buts de Roberto Mancini et Gianluca Vialli. La Sampdoria remporte ainsi le premier trophée de son histoire.
Le club doit donc réagir après cette saison 1985-1986 décevante. Graeme Souness quitte le club pour retourner en Écosse aux Glasgow Rangers. Pour encadrer les prometteurs joueurs de l'effectif, le club engage deux nouveaux étrangers très expérimentés. L'international Allemand (32 ans et plus de 70 sélections) Hans-Peter Briegel arrive du Hellas Vérone pour stabiliser la défense. Au milieu de terrain Souness est remplacé par le brésilien Toninho Cerezo (31 ans et plus de 50 sélections) de l'AS Rome. Bourreau du club lors de la dernière finale de coupe d'Italie et après avoir participé aux coupes du monde 1978 et 1982, Toninho Cerezo n'a pas été retenu pour celle de 1986, il doit se relancer et apporter une touche technique au milieu de terrain. Le club engage aussi cet été là un jeune gardien du nom de Gianluca Pagliuca. Changement aussi sur le banc où le club choisit de faire venir un homme d'expérience en la personne de Vujadin Boškov. Ancien joueur du club dans les années 60 et dernièrement entraineur du Real Madrid, il doit apporter quelque chose de nouveau au club. Sur le terrain l'équipe se comporte bien et finit cinquième à égalité avec le Milan AC. Les deux clubs jouent donc un match de barrage pour déterminer lequel des deux se qualifiera pour la coupe de l'UEFA. La Sampdoria le perd et ne se qualifie donc pas pour une coupe d'Europe.
Il y a trois ans le retour du club en coupe d'Europe s'était achevé face aux expérimentés portugais de Benfica en huitièmes de finale. Le club espère faire mieux ce coup-ci en coupe des vainqueurs de coupes. Lors du premier tour il élimine les Suédois de l'IFK Norrköping (1-2 à l'aller et 2-0 au retour à Gênes) puis en huitièmes de finale le FC Carl Zeiss Iéna, représentant de la RDA (1-1 et 3-1). Le club participe donc pour la première fois de son histoire à un quart de finale de coupe d'Europe. C'est face au Dinamo Bucarest de Mircea Lucescu et la double confrontation est serrée. Après un match nul 1-1 à Bucarest les deux équipes font 0-0 au retour et les génois se qualifient donc grâce à la règle des buts à l'extérieur. La demi-finale est face aux tenants du titre du FC Malines. Les Belges s'imposent 2-1 à l'aller mais se voient infliger un sévère 3-0 au retour à Gênes. La Sampdoria gagne le droit d'affronter le FC Barcelone en finale à Berne. Les hommes de Johan Cruijff s'imposent 2-0 et la belle campagne européenne de la Sampdoria s'achève. La saison 1988-1989 ne se résume pas à la seule épopée européenne. Il faut aussi signaler la signature en début de saison de l'international italien Giuseppe Dossena ou encore la prise de pouvoir dans les buts de Gianluca Pagliuca. En championnat le club finit à la cinquième place. En coupe d'Italie la Sampdoria parvient à conserver son trophée en finale face au SSC Naples de Diego Maradona. Les conditions n'étaient pourtant pas favorables avec une défaite à l'aller à Naples 1-0 et l'indisponibilité du stade de Gênes pour le retour. C'est donc à Crémone que la Sampdoria renversa la vapeur sur le score imposant de 4-0. 1988-1989 fut une saison chargée et pleine d'émotions.
Outre cette victoire en coupe d'Italie, le président Paolo Mantovani profite du voyage obligé à Crémone pour négocier un transfert avec l'US Cremonese. Cinq ans après l'arrivée de Gianluca Vialli c'est le milieu droit Attilio Lombardo qui fait le chemin de Crémone à Gênes. Le club engage également le polyvalent Giovanni Invernizzi de Côme et le milieu international yougoslave Srečko Katanec du VfB Stuttgart. Ces arrivées permettent à la Sampdoria de finir à nouveau à la cinquième place du championnat et à un petit point du podium. En coupe des vainqueurs de coupes le club élimine les norvégiens du Brann Bergen en seizièmes de finale puis le Borussia Dortmund au tour suivant. En quart de finale la Samp' se sépare des Grasshopper Zurich d'Ottmar Hitzfeld et Alain Sutter. La demi-finale est face à l'AS Monaco d'Arsène Wenger. A l'aller en principauté George Weah ouvre le score pour Monaco mais un doublé de Gianluca Vialli en trois minutes (75e et 78e) remet la Sampdoria en selle. Malgré l'égalisation en fin de match de Ramón Díaz, les génois sont en position favorable avant le retour. A Gênes Pietro Vierchowod et Attilio Lombardo permettent à la Sampdoria de s'imposer 2-0 et de se qualifier pour la finale pour la deuxième année consécutive. Sur la pelouse de l'Ullevi de Göteborg les hommes du président Mantovani battent le RSC Anderlecht 2-0 après prolongation. C'est Gianluca Vialli qui inscrit les deux buts décisifs aux 105èmes et 107èmes minutes de jeu. C'est la première coupe d'Europe remportée par la Sampdoria.
Fort de ces succès la Sampdoria de Paolo Mantovani, toujours entrainé par Vujadin Boskov et possédant un groupe de joueurs fidèle et de talent (VialliManciniVierchowodLombardoPagliucaCerezo, etc.), entame la saison 1990-1991 avec ambition. L'effectif est en plus renforcé par l'international soviétique Alexeï Mikhaïlitchenko en provenance du Dynamo Kiev, ou encore l'attaquant de l'Udinese Marco Branca pour faire souffler de temps en temps le duo Vialli-Mancini. Cette saison va être celle de la consécration pour cette génération dorée de la Sampdoria. Après de nombreuses places d'honneur le club remporte enfin le titre de champion d'Italie. Et de belle manière. Elle gagne vingt matchs, fait onze matchs nuls et ne s'incline que trois fois. C'est contre les ténors de la Serie A de l'époque que le club impressionne. Champion d'Italie en 1987 et 1990 le SSC Naples de Diego Maradona est battu deux fois sur le score de 4-1. Le Milan AC, champion en 1988, est battu aussi deux fois 2-0 et 1-0. La Samp' obtient aussi deux victoires face à l'AS Rome ou encore un nul et une victoire face à la Juventus. Le plus sérieux rival de la Sampdoria est cependant l'Inter Milan de Giovanni Trapattoni, championne en 1989. La double confrontation est mémorable pour les supporters de la Sampdoria. A Gênes lors de la quatorzième journée la Sampdoria s'impose 3-1 à l'issue d'un match serré. Vialli ouvre le score dans le premier quart d'heures mais Nicola Berti égalise en début de seconde période. Par la suite les deux équipes ont l'occasion de prendre l'avantage et c'est finalement la Sampdoria qui obtient la victoire grâce à Vialli et Mancini aux 82èmes et 86èmes minutes de jeu. Ce n'est toutefois rien en comparaison de ce qui attend les supporters eu retour. Début mai la Sampdoria est leader avec trois points d'avance sur l'Inter quand il faut se déplacer à Milan lors de la 31e journée. C'est donc une véritable finale pour le titre. Le match est tendu, l'Inter rentre mieux dans la partie et se procure quelques belles occasions mais dans les buts Pagliuca ne laisse rien passer. Jurgen Klinsmann croit même donner l'avantage aux milanais mais son but est refusé pour une position de hors-jeu. Peu avant la demi-heure de jeu Roberto Mancini et Giuseppe Bergomi se frictionnent dans la surface de réparation interiste et sont tous les deux expulsés. La mi-temps est donc atteinte sur le score de 0-0. À la 60e minute de jeu la Sampdoria part en contre et Giuseppe Dossena ouvre le score en plaçant une frappe au ras du poteau de Walter Zenga, le gardien de l'Inter. Le match s'emballe alors. L'Inter doit à tout prix réagir. Elle le fait en obtenant un pénalty mais Pagliuca repousse la tentative du ballon d'or 1990 Lothar Matthäus. La Samp' est aussi toute proche du break mais Lombardo, dans un angle fermé après avoir dribblé le gardien, trouve le poteau. À un petit quart d'heure de la fin Gianluca Vialli va marquer ce deuxième but et entériner la victoire des hommes de Mantovani. A trois journées de la fin la route vers le titre s'est dégagée. Il sera définitivement acquis lors de la 33e journée avec une victoire à domicile 3-0 face à l'US Lecce. Le club peut fêter le premier titre de champion de son histoire. Dans les autres compétitions le club s'incline en finale de supercoupe d'Europe 1990 face au Milan AC (match nul 1-1 à Gênes et défaite 1-3 à Milan). Tenante du titre en coupe des vainqueurs de coupes, la Samp' élimine le FC Kaiserslautern puis l'Olympiakos Le Pirée. Elle s'incline toutefois en quart de finale face aux polonais du Legia Varsovie (0-1 et 2-2). La saison est longue puisque le club a l'occasion de faire le doublé coupe-championnat en affrontant l'AS Rome en finale de coupe d'Italie. La Sampdoria rate cette occasion en s'inclinant (défaite 1-3 à Rome et nul 1-1 eu retour à Gênes) et doit "se contenter" du seul titre de champion d'Italie. Les héros ont pour nom VialliManciniVierchowodLombardoPagliucaCerezoManniniPellegriniLannaDossenaPariKatanecInvernizziMikhaïlitchenkoBranca, etc. Sans oublier le président Paolo Mantovani et l'entraineur Vujadin Boskov.

À la suite de ce titre de champion le club participe pour la première fois à la Coupe des clubs champions en 1992. Dans cette optique il se renforce avec le milieu de terrain international brésilien Paulo Silas. Il aura la charge de remplacer le soviétique Mikhaïlitchenko parti aux Glasgow Rangers et Dossena qui part à Pérouse lors de l'automne 1991. Autre départ, celui de Luca Pellegrini au Hellas Vérone après onze années au service de la Sampdoria. Après une victoire en Supercoupe d'Italie face à l'AS Rome, l'équipe ne parvient pas à rééditer sa performance de la saison précédente en championnat en finissant à la sixième place. C'est en coupe d'Europe que les génois vont se faire remarquer. Ils éliminent d'abord les norvégiens de Rosenborg puis les Hongrois du Budapest Honvéd. Le club se qualifie donc pour la phase de poules, la première de l'histoire de cette compétition. Le tirage au sort place la Sampdoria dans le groupe A avec les tenants du titre de l'Étoile rouge de Belgrade, les champions de Grèce du Panathinaïkos et le RSC Anderlecht, champion de Belgique. Seul le premier du groupe sera qualifié pour la finale. La Sampdoria commence par se débarrasser des yougoslaves à Gênes sur le score de 2-0. Lors de la deuxième journée elle fait match nul 0-0 à Athènes face au Panathinaïkos puis s'incline 3-2 sur la pelouse du RSC Anderlecht, après avoir mené deux fois au score. Elle se venge des Belges en s'imposant 2-0 lors la quatrième journée. Avec cinq points en quatre matchs contre six pour l'Étoile rouge, la sampdoria doit donc jouer un match décisif à Belgrade. En cas de victoire à domicile les yougoslaves se qualifieraient pour la finale et la Samp' serait éliminée. L'étoile rouge ouvre le score par l'intermédiaire de Siniša Mihajlović mais les génois inversent la tendance et s'imposent finalement 3-1. La Sampdoria est désormais en position idéale pour se qualifier pour la finale. La qualification sera entérinée grâce à un ultime match nul face au Panathinaïkos. Le club va donc participer pour la troisième fois en quatre ans à une finale de coupe d'Europe. C'est à Wembley et face au FC Barcelone de Johan Cruijff comme il y a trois ans en coupe des vainqueurs de coupes. C'est au complet que la Sampdoria se présente à Londres. Le match est animé et les occasions sont multiples. Côté espagnol Julio Salinas met Gianluca Pagliuca à contribution, Michael Laudrup laisse planer un danger constant et Hristo Stoichkov trouve le poteau en seconde période. Les joueurs de la Sampdoria ne sont pas en reste puisque Lombardo oblige le gardien barcelonais Andoni Zubizarreta à un bel arrêt. Mais les plus belles occasions de la Samp' sont pour Gianluca Vialli qui gâche trois face à face avec Zubizarreta. Le premier à la suite d'un bon arrêt du gardien, le deuxième en tirant à côté à moins de dix mètres du but à la suite d'un service de Lombardo et le dernier à la suite d'un très bon décalage de Roberto Mancini en envoyant une petite balle qui vient mourir au ras du poteau. Malgré les bonnes intentions des deux équipes le score est donc toujours de 0-0 à la fin du temps réglementaire. C'est finalement le FC Barcelone qui ouvre le score à 111e minute sur un coup-franc de Ronald Koeman. La Sampdoria ne reviendra pas et laisse passer l'occasion de remporter la plus prestigieuse des coupes d'Europe.
Avec cette finale perdue contre Barcelone c'est la fin d'un cycle pour le Sampdoria et de nombreux changements sont opérés lors de l'été 1992. Sur le banc de touche tout d'abord où Vujadin Boskov quitte le poste d'entraineur qu'il occupait depuis six ans. Il est remplacé par l'entraineur suédois du Benfica Lisbonne Sven-Goran Eriksson. A 37 ans et après six ans à Gênes Toninho Cerezo retourne finir sa carrière au Brésil. Fausto Pari file au SSC Naples après neuf ans au service du club, mais le départ le plus emblématique est celui de Gianluca Vialli à la Juventus pour une somme record à l'époque. Le duo que formaient Vialli et Mancini depuis 1984 est donc brisé. C'est la fin d'une époque pour le club. Côté arrivées le président Mantovani engage Michele Serena du Hellas VéroneEugenio Corini de la Juventus, l'international anglais Des Walker de Nottingham Forest et le milieu international yougoslave Vladimir Jugovic de l'Étoile rouge. Ce sont des bons joueurs mais Gianluca Vialli n'est pas véritablement remplacé et la Samp' va donc vivre une saison de transition en 1992-1993. Le club finit à la septième place et pour la première fois depuis 1987 ne se qualifie pas pour une finale de coupe.

La Sampdoria d'Enrico Mantovani (1993-2002)

L'été 1994 est le premier géré par Enrico Mantovani. Ce n'est pas une intersaison facile puisque le club perd son gardien emblématique Gianluca Pagliuca qui file à l'Inter Milan et Ruud Gullit qui retourne au Milan AC à la suite de son excellent passage à Gênes. Pour remplacer Pagliuca c'est Walter Zenga qui est engagé. C'est donc un véritable échange de gardien qui est opéré entre l'Inter et la Sampdoria. On peut aussi noter la signature du Yougoslave Siniša Mihajlović en provenance de l'AS Rome et de Riccardo Ferri en provenance de l'Inter. Cette saison 1994-1995 est un peu décevante en championnat avec une 8e place seulement. La Samp' bénéficie pourtant assez rapidement du retour de Ruud Gullit dont le second passage à Milan n'a pas été couronné de succès. C'est en Coupe des Coupes que la Sampdoria montre les plus belles choses. En quart de finale elle élimine le FC Porto aux tirs au but après avoir perdu le match aller à domicile 0-1. C'est en demi-finale que le parcours s'arrête face à Arsenal. C'est aux tirs au but que cela se joue encore une fois après une défaite 3-2 à Londres et une victoire sur ce même score au retour à Gênes.

La Sampdoria de Riccardo Garrone (2002-2013)

En trois ans la Sampdoria du trio Garrone-Marotta-Novellino est donc passé de la Serie B à la coupe d'Europe et a retrouvé un rang plus conforme à son histoire en Serie A. Après ces succès rapides le club va pourtant connaitre deux saisons anonymes en 2005-2006 et 2006-2007 finis respectivement en douzième et neuvième position. De ses deux saisons on peut retenir le parcours sans saveur en coupe de l'UEFA 2005-2006 avec une élimination en phase de poule et les mésaventures des attaquants de la Samp'. Tout d'abord Emiliano Bonazzoli connait le même souci que Bazzani deux ans plus tôt. Il est très en forme lors de l'automne 2005 mais se blesse aussi gravement au genou. Enfin le contrôle positif de Francesco Flachi en janvier 2007 frappe durement le club et les supporters. Il est suspendu deux ans et quitte le club en juillet 2007 après neuf ans à Gênes. Avec le départ d'un des chouchous des tifosis c'est une page qui se tourne et après cinq années de collaboration Walter Novellino quitte aussi le club lors de l'été 2007.
Le club perd son fidèle capitaine Sergio Volpi mais Antonio Cassano est définitivement transféré à Gênes lors de l'été 2008. Cette seconde saison de Walter Mazzari est décevante avec une treizième place en Serie A. Le club finit même pour la première fois depuis très longtemps derrière le rival du Genoa. Elle est tout juste sauvé par une belle performance en coupe de l'UEFA avec l'élimination du FC Séville et un beau parcours en coupe d'Italie. Le club s'incline en finale de cette dernière contre la Lazio après avoir éliminé l'Inter Milan en demi-finale. Ceci a été possible grâce à l'apport au mercato d'hiver d'un avant-centre comme Giampaolo Pazzini pour soutenir Cassano. Arrivée de la Fiorentina il réalise six mois époustouflants avec 11 buts en 19 matchs de Série A.

Palmarès





Joueurs emblématiques du passé

Ayant connu ses plus belles heures entre 1985 et 1994 beaucoup de joueurs de cette période ont marqué l'histoire de la Sampdoria. En premier lieu se trouve le duo d'attaquants Gianluca Vialli-Roberto Mancini. Le premier a évolué à la Sampdoria de 1984 à 1992 et a marqué 141 buts en 326 matchs toutes compétitions confondues. Il a entre autres inscrit les deux buts de la victoire en finale de la coupe des vainqueurs de coupe en 1990. De son côté Mancini est le recordman du club de but marqués et de matchs disputés (173 buts en 566 matchs) entre 1982 et 1997. Il serait toutefois injuste de réduire la Sampdoria de cette époque à ces deux joueurs. Un des autres piliers de cette époque est le défenseur central Pietro Vierchowod qui a totalisé 358 matchs pour le club entre 1983 et 1995. L'ailier chauve Attilio Lombardo a animé le couloir droit du milieu de terrain entre 1989 et 1995. Dans les buts le jeune Gianluca Pagliuca s'est révélé entre 1988 et 1994 et a été tellement performant qu'il est devenu le gardien titulaire de l'équipe d'Italie. L'arrière latéral Moreno Mannini a joué pendant quinze ans à Gênes (1984-1999) et fut aussi international italien.


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