Jeunesse Sportive de Kabyle

La JSK disputa ses premières compétitions officielles à partir de l'année de sa fondation en 1946 au sein de la Ligue d'Alger de Football Association (LAFA). Après l'indépendance de l'Algérie le club parvient à accéder dans l'élite dénommé à cette époque Nationale Une en 1969 et obtint le statut de semi-professionnel. Depuis, la JSK ne connut jamais la relégation en division inférieure et s’imposa comme le meilleur club du pays. Durant l'année 2010, le club obtint le statut de professionnel à la suite d'une réforme du championnat en vue de professionnaliser le football algérien. La JSK remporta son premier titre de championne d'Algérie quatre ans seulement après son accession, à l'issue de la saison 1972-1973. Elle réussira la performance de conserver son bien la saison suivante.
Sur la scène internationale, la JS Kabylie remporta deux coupes des clubs champions en 1981 et 1990. Elle décroche l'édition 1995 de la coupe des coupes et gagna également trois coupes de la CAF d'affilée, lors des éditions 20002001 et 2002 faisant d'elle le seul club algérien victorieux dans ces deux compétitions. Elle remporte également la première édition de la Supercoupe d'Afrique en 1982 et elle s'incline en finale de l'édition de 1996. Sur le plan africain l'équipe de Tizi Ouzou est le club algérien le plus titré mais aussi celui qui a disputé le plus de rencontres et l'un des rares en Afrique à avoir remporté les trois compétitions différentes. Cette performance selon la CAF classe le club parmi les dix meilleurs clubs africains du xxe siècle et l'IFFHS considère la JSK comme l'un des meilleurs clubs africains du siècle précédent, occupant la neuvième place de son classement toutes époques confondues4. La JSK est également, élue meilleur club d'Algérie du xxe siècle.

Histoire

1929-1946 : Une naissance difficile

Dans les années 1920, les jeunes kabyles qui s'adonnaient à la pratique du football dans les rues de la ville de Tizi-Ouzou, avaient organisés un mini championnat inter quartier sous la houlette d'Ahmed Astouati6. Chaque quartier de la ville haute (la ville indigène, taddert ou tribu) avait son équipe; participaient à ce tournoi, les jeunes des quartiers de: Aïn Hallouf, Tazegourt, Ihammoutène, Zellal et Tabnahlit. C'est de ces quartiers que sortira un groupe de jeunes qui aspirait à la création d'un club de football différent de l'Olympique de Tizi-Ouzou, club colon de la ville. Ces jeunes formèrent une sélection de quartier composée des frères Mesbahi Saïd et Ramdane, des frères Sebti Samir et Sofiane et frères Rafaï Mohamed et Hocine, Harchaoui Omar, Zemirli Saïd, Souibes Rabah, Loukab Mohamed, Mekacher Amar, Boussad Ouamar, Mammar Mohamed, des cousins Hammoutène Abderezak et Mohamed, Belhadj Khelifa, Chabaraka Ahmed, Assas Hocine; regroupés autour de leur doyen Chikhaoui Mohamed Seghir alors âgé de vingt ans, pour créer une société sportive afin de participer à un championnat officiel

Le Rapid Club de Tizi-Ouzou (1929-1932)

Dès le début de l'année 1929 et après moult difficultés, les jeunes kabyles qui s'étaient regroupés pour former une association sportive, parvinrent à finaliser et déposer leur statut. La société sportive dénommée Rapid Club de Tizi-Ouzou était née, le nom de l'association était emprunté au mythique club autrichien du Rapid Vienne, ainsi que ses couleurs de vert et de blanc. La déclaration de l'association apparaît également dans le JORF7.Pour les Frais d'engagements au championnat de la saison 1929-1930 et l'achat d'équipement, chaque sociétaire ramènena son propre équipement (souliers, bas, short). Pour ce qui est des maillots et des frais, ils furent l'objet d'une quête auprès de leurs parents, alliés et amis et chez certains notables du village. Le ballon de football fut acheté et offert gracieusement par Chikhaoui Mohamed Seghir, capitaine de l'équipe.
La première saison fut très difficile non pas du point de vue des résultats sportifs mais du point de vue financier. L'argent manquait cruellement, c'est alors que conscient qu'ils ne pouvaient pas s'en sortir seuls; ils prirent contact avec des personnalités de la ville à même de leur apporter une aide financière et une représentativité auprès de l'administration pour avoir une éventuelle subvention et certaines facilités d'accès au stade municipal pour les entraînements. C'est ainsi qu'ils confièrent leur association à messieurs Nouri Mohamed Saïd élu président, Derridj Idir et Kezzoul Ahmed chargés des finances et de l'administration. Les fonctions d'assesseur sont occupées par les joueurs eux-mêmes chargés notamment du matériel et de l'organisation. Belhadj Khelifa et Chikhaoui Mohamed Seghir sont chargés du volet technique (entraîneurs).
La saison 1930-1931 fut pleine de promesses, les résultats sportifs étaient encourageants; les jeunes et l'association commençaient à faire parler d'eux dans la région. Ce début de notoriété suscita quelques interrogations chez les dirigeants de l'OTO qui ne tardèrent pas à se manifester, durant la saison 1931-1932. Ils approchèrent les dirigeants du RCTO afin de les intégrer dans les rangs de l'OTO tout en manifestant l'intérêt qu'ils ont pour certains joueurs. Finalement ne pouvant plus s'assumer avec leurs moyens dérisoires, les jeunes du Rapid ne purent assurer l'entame de la saison 1932-1933 et durent déclarer forfait et dissoudre leur société sportive. Devant l'insistance et les menaces des dirigeants de l'OTO et de certains élus locaux, les jeunes du RC Tizi-Ouzou ont fini par plier. Certains joueurs rejoignirent l'OTO, d'autres la JSII, d'autres encore mirent fin à leur aventure.

La tentative de Maître Sidi Saïd Hanafi (1942-1943)

Il fallut attendre dix ans après la dissolution du Rapid Club de Tizi-Ouzou pour que l'on reparle de la création d'un club de football indigène dans la ville de Tizi-Ouzou, et ce, à la suite de l'installation de Maître Sidi Saïd Hanafi, avocat d'affaires criminelles, à la rue Saint-Eustache en 1942. Sa rencontre avec quelques personnalités nationalistes qui se regroupaient chez le libraire Keddache Youcef, permis de relancer le projet de création d'une société sportive, dénommée Association Sportive de Kabylie (ASK) représentant toute la région en remplacement de l'ancienne société du Rapid qui pêcha par manque de soutien de ses dirigeants. L'idée commença à prendre forme et Maître Hanafi fut chargé d'entamer la procédure de création de la société sportive par la préparation des statuts et la constitution d'un dossier d'agrément. Des anciens joueurs du Rapid et de l'OTO ont été approchés pour faire partie de la nouvelle société, malheureusement à la suite de la disparition tragique de Maître Sidi Hanafi en , le projet mourut avec son géniteur.
Entretemps la vie continua son cours comme celui de l'histoire avec la libération de Paris le  et la fin officiel du conflit avec l'Allemagne, les  et  avec la capitulation de celle-ci par la signature de deux actes de reddition. Un autre événement intervint qu'il est utile de rappeler pour comprendre la création de ce club. À la mort donc de Maître Sidi Saïd Hanafi, le projet fut repris par un groupe d'anciens joueurs de l'Olympique de Tizi-Ouzou, qui tenteront d'achever les dispositions d'affiliationA 2. Cependant un évènement majeure survint le  en Algérie, précisément à SétifGuelma et Kherrata qui retarda à nouveau la création de ce club. En effet, alors qu’une fête de célébration fut organisée pour la fin de la guerre, des militants nationalistes algériens se joignirent à la foule. Un policier tuera un jeune garçon qui portait un drapeau de l'Algérie, ce qui déclenchera des émeutes entre musulmans et colons. L'intervention de l'armée sera lourde de conséquence avec environ 17 000 morts et 20 000 blessésA 3. Moins d'une semaine après, le , un arrêté sera promulgué dans lequel une interdiction à tout musulman de créer une association sportive ou autre est imposée; car des militants nationalistes de la CARNA (Comité d'action révolutionnaire nord-africain) entre autres avaient infiltré les différentes associations sportives ou autres pour promouvoir l'idée d’indépendance, à la suite des événements survenus à Sétif; auquel cas il sera aussitôt assimilé à un complot visant la sûreté de l’État. Finalement, afin de calmer les esprits le , l'interdiction sera levé aux musulmans de créer des associations, et par ce geste l'administration française tenta de ramener l'ordre et d'apaiser les tensions au sein du pays.

La création de la Jeunesse Sportive de Kabylie (1946)

Durant l'année 1946, la section syndicale de la CGT de Tizi Ouzou lance le projet de la création d'un club de football dans le cadre corporatif. Parallèlement à cette initiative, quelques jeunes indigènes de la même localité pratiquant ce sport et intéressés par le projet, sautent sur l'occasion afin d’accélérer le processus. Des contacts sont très vite noués et quelques réunions sont ainsi organisées au siège de la CGT, présidé par Hamouda Abbas avec le parrainage de Saadi Ouakli, ancien directeur d'école à la retraite et président des anciens combattants de l'arrondissement. Celui-ci fort connu et respecté par les autorités coloniales, est souvent appelé pour présider des réunions de conciliations ou des réunions de la société civile de droite ou de gauche. Les autorités coloniales ne prêtèrent pas trop d'intérêts à ces regroupements à but syndical et la création d'une équipe de football dans le cadre corporatif ne risquait aucun désagrément.
À l'issue de la dernière réunion tenue au siège de la CGT ayant pour but de finaliser le projet par la préparation des statuts avec la constitution de la première assemblée général du club, une remise en cause de l'objectif de la création de la nouvelle société sportive divisa les responsables et les jeunes. En effet, ces derniers proposèrent plutôt l'affiliation de la futur société à la FFFA au lieu d'en faire une équipe corporative. Cette divergence entraîna la colère d'Abbas qui menaça de se retirer et par la même de priver la domiciliation de la future association sportive ainsi que les éléments de la CGT. Néanmoins, après un ultime débat, il convia l'ensemble des acteurs présents à finaliser la préparation de constitution de la société sportive et de laisser aux membres de l'assemblée le choix de l'objectif.

Après un débat fructueux, les membres présents se sont mis d'accord pour la création d'une société civile omnisports dans le cadre civil représentant la jeunesse de Kabylie. Ainsi l'association sportive portera le nom de Jeunesse Sportive de Kabylie (J.S.K.) après avoir rejeter ceux de Association Sportive de Kabylie et de Union Sportive Musulmane de Tizi-Ouzou, et les couleurs retenues sont le vert et le rouge. L'affiliation se fera à la FFFA dans le cadre civil et deux équipes (senior et réserve) seront engagées en compétitions.À la veille du mois de ramadan de l'année 1946, c'est au café nommé « La Jeunesse Sportive » situé « rue de l'ancienne poste »9 tenu par Mohamed Seghir Baïlèche dit Dris et Rezki Bournane dit Diouni, que les invitations des membres de l'assemblée générale constitutive ont été regroupées et distribuées par Saïd Amirouche, Ali Benslama, Boualem Iratni et Ali Stambouli. Le lundi  coïncidant avec le début du mois sacré de ramadan, la majorité des personnes invitées se présentèrent au rendez-vous au siège de la CGT malgré quelques absents excusés car retenus par des obligations professionnelles ou familiales.
Parmi les membres de la CGT présents à cette réunion, Hamouda Abbas qui souhaitait faire du club une société sportive à but corporative et donc une affiliation à la FSGT, signifia son désaccord et le retrait de son institution. Ceci eut pour conséquence le refus de domiciliation de la nouvelle société sportive au siège de la CGT. Mohamed Seghir Baïleche proposera son local commercial pour abriter le siège de la nouvelle association en attendant de trouver mieux, et c'est ainsi que le "Café de la Jeunesse" servit de regroupement à la JSK. Quelques jours plus tard, le A 4, le club est officiellement fondé en tant qu'association dont la décision est publiée dans l'édition no 196 du Journal officiel de la République française paru le  à la page 7348; ainsi qu'à la FFFA sous le numéro 8153.

1946-1956 : Les débuts en compétitions de la Ligue d'Alger de football

La saison 1946-1947 de la Ligue d'Alger de Football Association fut une saison charnière. Celle-ci marqua la fin des critériums de guerre pour un retour à la normale ; mais aussi de l'entrée en lice de la JSK en compétition sportive. Afin de comprendre les débuts sportifs du club il est utile de rappeler un peu le contexte sportif particulier de la ligue en début de saison. En effet, le « Bureau de la Ligue » lors d'une réunion durant le mois d' et après mûre réflexion décida des dispositions suivantes pour l'organisation de la saison. Tout d'abord afin de rompre définitivement avec ces critériums de guerre, le Bureau reconsidéra la situation de tous les clubs existants avant la guerre et décida de la composition des divisions avec les nouveaux venus dont fait partie la JSK. Pour rappel lorsque la France déclara la guerre à l'Allemagne Nazie, la mobilisation générale fut décrétée et toutes les compétitions sportives en Afrique du Nord que ce soit au niveau régional ou inter-régional s'arrêtèrent. À la reddition de la France, les compétitions de football au niveau régional reprirent à l'exception des plus grandes de niveau inter-régional qu'étaient le Championnat d'Afrique du Nord et la Coupe d'Afrique du Nord. Le Bureau de la Ligue d'Alger décida donc de la composition de chacune des divisions ; soit dix clubs en Division Honneur, dix-huit clubs en Première Division (deux groupes de neuf) ; seize clubs de Deuxième Division ; quant à la Troisième Division : tous les autres clubs.
Le club, affilié à la FFFA, fait son entrée dans l’histoire du football algérien. Comme le prévoit le règlement, la JSK est intégrée à la troisième division de la Ligue d'Alger, l'équivalent de la septième division algérienne. Lors de sa première saison d’existence, le club finit 3e de son championnat, ce qui lui permet de monter en deuxième division de la ligue d'Alger10. Lors de la saison 1947-1948, la JSK assure son maintien11. En 1948-1949, le club parvient à gagner son groupe et se qualifie donc pour les barrages inter-groupes afin d'accéder en deuxième division. Qualifié en compagnie du Widad Adabi Boufarik, du GS Hydra et de l'OM Saint-Eugénois, la JSK doit éviter la dernière place de cette poule afin de monter en première division d'Alger. En perdant à chacun de ses 3 matchs, la JSK n'accède pas à l'échelon supérieur et reste donc en seconde division d'Alger12.

1956-1962: Le retrait de la JSK de toutes compétitions sportive

1962-1967 : Après la Guerre d'Algérie, la reprise des compétitions

La retour à la compétition (1962-1963)

Au lendemain de l'indépendance en Algérie, les associations sportives reprennent le chemin des terrains16 où plusieurs tournois amicaux sont organisés en vue de préparer la reprise des compétitions. Le , les représentants des ligues régionales (Oran, Alger et Constantine) se réunissent au siège de la ligue d'Alger pour débattre du lancement et de l'organisation des compétitions de football à travers le territoire national, et ce en attendant l'installation d'une fédération nationale. Ceux-ci se mettent d'accord pour lancer un premier championnat de grande envergure, où chaque ligue organise son championnat regroupant tous les clubs algériens existants. Ceux qui ont évolué durant l'époque coloniale dans les quatre premiers niveaux (Division Honneur, Promotion Honneur, 1re division et 2e division) forment le Critérium Honneur, tous les autres ainsi que les nouveaux clubs affiliés forment le Critérium Régional, sorte de deuxième niveau, dans le but de créer une hiérarchisation du football. La JSK appartenant à la région centre dont le football est régi par la Ligue d'Alger, dispute donc le Critérium Honneur de la région centre lors de la saison 1962-1963. Le tirage au sort place la JSK dans le groupe I de cette région en compagnie de neuf autres clubs, où seul le premier a l'occasion de disputer le tournoi final de la région (avec les vainqueurs des autres groupes) puis éventuellement le tournoi national s'il se qualifie. La JSK termine finalement la saison à la deuxième place du groupe I, bien qu'ex æquo, derrière le MC Alger à la différence de but, à la suite d'un parcours honorable dont elle fut championne d'hiver. Ce dernier dispute le tournoi régional et s'incline face à l'USM Alger. Le tournoi national final ayant lieu à Alger, le vainqueur de la région centre et son dauphin sont donc tous deux qualifiés. Finalement, on retrouve les deux représentants de la région centre en finale de la compétition et c'est une nouvelle fois l'USMA qui s'impose face au MCA, faisant d'elle le premier champion d'Algérie de football. En coupe d'Algérie de football, dont c'est également la première édition, la victoire finale ira à l'ES Sétif qui s'impose deux buts à zéro face à l'ES Mostaganem. la JSK quant à elle, s’arrête au quatrième tour de la compétition face au Stade Guyotville, défaite par la règle du premier but inscrit, alors que la rencontre s'était achevée sur le score nul de trois buts partout.

Le rajeunissement de l'effectif (1963-1964)

L'apprentissage et le développement (1964-1965)

La saison 1964-1965 voit apparaître un nouveau système de compétition avec la création de la Division Nationale. Après deux premières saisons de championnats régionaux suivit d'un tournoi national final, les dirigeants du football algérien décidèrent de la création d'une élite nationale regroupant les quatre premiers au classement des groupes Centre et Ouest de la Division Honneur lors de la saison 1963-1964 et les deux premiers de chacun des deux groupes Est. À cela s'ajoute des barrages de promotion pour les équipes ayant terminer cinquième dans les groupes Centre et Ouest et troisième et quatrième dans les deux groupes Est, donnant en tout un total de seize équipes pour composer l'élite. La JSK ayant terminer la saison passée à la huitième place du classement ne peut prétendre intégrer l'élite pour cette saison. Elle reste en Division Honneur qui devient alors le deuxième niveau dans la nouvelle hiérarchisation du football algérien. L'entraîneur Hassoun Saïd ne reprend pas la direction technique du club cette saison pour reprendre sa place de dirigeant et suivre la progression de l'équipe. Celui qui prit la responsabilité de faire confiance aux jeunes du club cède sa place au nouvel entraîneur hongrois Guela Leneïr que la direction du club est allée chercher pour encadrer cette nouvelle génération. Ce dernier importe une innovation européenne dans la conception et l'organisation des entraînements. Il fit construire un mur sur lequel sont tracés des carrés pour améliorer la précision des passes et des tirs au but, et avant de démarrer les entraînements il enfonce des pieux sur la ligne de touche permettant aux joueurs de faire des slaloms avec ou sans ballons. Ces nouveaux changements ne tardent pas à montrer des résultats probants puisque les jeunes de la Jsk terminent la phase aller du championnat de la Division Honneur à la première place avec dix victoires pour deux nuls et une seule défaite. Malheureusement lors de la phase retour, bien que les résultats de la JSK demeurent corrects, celle-ci dégringole à la troisième place du classement à la suite de sa défaite deux buts à zéro contre le WAB, place qu'elle ne quitta plus jusqu'à la fin de la saison. Le RCK est finalement sacré champion de la Division Honneur pour la région Centre et accède en Division National; suivent au classement l'OMR deuxième du classement à un point du leader, et la JSK troisième à cinq points. En coupe d'Algérie, elle s'arrête au cinquième tour de la compétition en s'inclinant lourdement quatre buts à un face au CR Belcourt, dans une édition qui a vu le MC Saïda vainqueur du trophée en finale face à l'ES Mostaganem qui lui s'incline pour la deuxième fois à ce stade de la compétition.

La confirmation des jeunes (1965-1966)

Abderrahmane Defnoun à la tête de l'équipe (1966-1967)

1972-1977 : À la conquête des premiers titres

Pour sa première apparition en première division, la JSK réalise un parcours honorable en terminant à la sixième place. Lors de la saison 1972-1973, pour sa 4e saison dans l'élite19, la JSK gagne son premier titre de champion d'Algérie. Le club est ensuite renommé Jamiat Sari' Kawkabi par le président de l'époque, Houari Boumédiène. La saison suivante, la JSK est sacrée championne d'Algérie pour la deuxième fois consécutive. Les deux saisons suivantes sont mitigées, avec une septième place en 1974-1975 et une troisième place en 1975-1976. La saison 1976-1977 voit le club reprendre le titre de champion d'Algérie. L'attaquant Mokrane Baïleche termine meilleur buteur de la compétition avec vingt buts. Le club réalise par la même occasion son premier doublé coupe-championnat.

1977-1989 : Le Jumbo JET, l'ère Khalef et Zywotko

Pendant la saison 1977-197820, l'équipe change une nouvelle fois de nom, pour être nommée cette fois ci Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou. Cette saison se termine à la 2e place du championnat et marque les débuts du tandem Mahieddine Khalef - Stefan Zywotko. À la suite de son titre de champion lors de la saison 1976-1977, la JSK dispute pour la première fois une coupe internationale de clubs. Elle s'inclinera en quart de finale de la Coupe des clubs champions africains face au club congolais de l'AS Vita Club. La saison 1978-1979 se termine sur une double déception, puisque la JSK finit 2e du championnat et finaliste de la coupe d'Algérie. Lors de la saison 1979-198021, la JE Tizi Ouzou (JSK) termine à la première place du championnat, devenant champion d'Algérie de football pour la quatrième fois de son histoire.
La défense de son titre de champion d'Afrique sera infructueuse car la JSK s'inclinera dès son entrée en lice face au club soudanais d'Al-Hilal FC. Au niveau national, L'année suivante25, le club réussit pour la 2e fois de l'histoire à conserver son titre de champion d'Algérie. C'est le sixième titre du club. Après une 3e place en 1984, la JSK redevient championne pour la septième fois de son histoire26. L'année 198627 se termine par un nouveau titre avec 98 points au compteur. Le club remporte aussi la Coupe d'Algérie, et Naçer Bouiche finit meilleur buteur du championnat pour la deuxième fois de sa carrière avec 36 buts, record inégalé à ce jour. Suivent deux saisons sans titres, achevées aux 6e et 2e places. Pour leur dernière année ensemble, les deux techniciens gagnent un nouveau titre de champion28.

2004-2011 : le renouveau national

Forte de son titre de vainqueur de la Coupe de la CAF 2003, la JSK participe à l'édition de 2004, mais s'incline cette fois-ci dès les quarts-de-finale face au Cotonsport Garoua, cependant, après neuf ans d'attente, la JSK reconquiert le championnat d'Algérie de football47. La JSK rate le doublé en échouant face à l'USM Alger en finale de la Coupe d'Algérie de football cinq tirs au but à quatre (0-0 dans le temps réglementaire). La saison 2004-200548 voit deux duos d'entraîneurs se succéder à la tête du club (Kamel Mouassa et Moussa Saïb puis Christian Coste et Kamel Aouis), et l'équipe termine dauphine de l'USM Alger en championnat. Lors de la saison 2005-200649, le club se hisse en phase des poules de la Ligue des champions de la CAF50, pour la première fois dans le système Ligue des champions, mais ne parvient pas à accéder aux demi-finales. Cette saison connait aussi un nouveau titre de champion d'Algérie pour la JSK, son 13e titre. Hamid Berguiga est pour la seconde fois d'affilée meilleur buteur du championnat avec dix-huit buts à son compteur. La saison suivante, le club termine à la deuxième place du podium, et est éliminé en demi-finale de la coupe d'Algérie par l'USM Alger.
La saison 2007-200851 est une bonne saison pour la JSK, puisque la seule équipe capable de lui tenir la dragée haute en championnat sera le champion sortant du dernier exercice, l'ES Sétif. Le suspense du championnat reste entier, tant ces deux équipes sont proches l'une de l'autre tout au long de la saison. Finalement, un match perdu sur tapis vert par l'ES Sétif, pour avoir refusé de jouer un match contre la JS Kabylie, marque un tournant décisif dans la saison52. Cela permet à la JSK de décrocher son 14e titre de champion d'Algérie53. Une nouvelle fois, un joueur du club termine meilleur buteur de la saison. Il s'agit de Nabil Hemani avec un total personnel de 16 buts. Autre fait marquant de cette saison, la Kabylie est au sommet du football algérien avec une victoire en Coupe d'Algérie de football de l'autre club kabyle la JSMB. Cela augure une Supercoupe d'Algérie de football entre ces deux formations, pour un derby kabyle inédit à ce niveau national, qui n'est finalement pas disputé à cause des travaux sur le terrain du stade du 5 juillet 1962, mais aussi car la JSK joue la Ligue des champions avec un calendrier particulièrement chargé et refuse donc de participer à cette compétition. Les deux formations font donc l'impasse sur ce trophée d'un commun accord.

2011 - 2018 : un club en grande difficulté

La saison 2014-2015 débute très mal pour ce club : le  lors de la rencontre opposant la JSK à l'USM Alger pour le compte de la deuxième journée du championnat (défaite 1-2) , l'attaquant camerounais du club Kabyle, Albert Ebossé, qui est par ailleurs le seul buteur de son équipe pendant le match, est atteint après le coup de sifflet final par des jets de projectiles provenant des tribunes des supporters de son propre club et décède à son arrivée à l'hôpital de Tizi Ouzou. Ce drame endeuille tout le sport algérien et provoque une vague d'indignations dans tout le pays. La CAF et la FAF décident de sanctionner le club à cause de l'affaire Albert Ebossé Bodjongo : suspension de la participation a la Ligue des champions de la CAF 2015 et les matchs de championnat à huis clos et à l'extérieur de Tizi Ouzou durant la phase aller. Quelques semaines plus tard, l'entraîneur belge Hugo Broos, en fonction depuis , décide de démissionner après des propos verbaux reçu par le président du club61. Au terme du championnat, la JS Kabylie termine en douzième position à seulement un point du premier relégable ASO Chlef. Des milliers de supporters sont mécontents des résultats et des marches importantes ont eu lieu dans les rues de Tizi Ouzou pour réclamer le départ du président Mohand Cherif Hannachi.

2018 - : L'ère Mellal

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